Elle ne fait pas de bruit jusqu’à être parfois totalement effacée, comme un grain de sable au milieu désert.
L’art ancien de la photographie passait par de révélateurs. Ces produits chimiques qui par magie contrastaient un papier au premier regard anodin.
C’est également le cas pour Mariama Djermakoye qui révèle sa personnalité à travers ses photos.
Sa passion pour la lumière apparaît dans ses autoportraits où elle se met en scène.
Ce ne sont pas des selfies où tout se montre, tout s’expose gratuitement avec parfois beaucoup d’indécence
Bien au contraire, Mariama est dans le détail, la douceur de l’instant, le moment de sa vie, le moment de son esprit.
Elle capture ses émotions comme celles des autres !
Élève en quatrième année de la filière « Art et Culture » de l’Université Abdou Moumouni sous la férule d’Antoinette Tidjani à Niamey, elle a pu profiter de quelques heures de formation autour de l’image fixe et animée pour parfaire son savoir.
Appelée à exposer ses clichés au Centre Culturel Franco-Nigérien en septembre dernier, elle a pu montrer quelques facettes de son talent qui reste encore, elle en est bien consciente, à peaufiner.
Mariama a ce « petit plus » selon le directeur du CCFN vis à vis des autres photographes qui fait sa patte, sa touche.
Elle cherche, regarde, analyse. Son œil se lance vers d’autres horizons. Elle n’hésite pas à se mettre en danger et c’est pour cela que le CCFN garde un « œil » sur ce talent pur et souhaite le faire progresser dans sa pratique artistique
