Ismo One, Le chanteur en herbe nous ouvre son cœur

Ismo One, Le chanteur en herbe nous ouvre son cœur

-Présentez-vous aux internautes

Mon nom est Ismaël Diallo, je suis artiste chanteur, auteur compositeur nigérien.  

-Parlez-nous de vos débuts dans la musique ?

J’ai débuté la musique dans les années 2001 à 2002, je me souviens j’avais écrit ma première chanson à l’époque où j’étais à l’école primaire en classe de CM2. Mon premier single était sorti en 2002, et j’étais le plus jeune rappeur de Niamey à l’époque. Le début pour moi a été vraiment bien riche en épreuves.

-Vous êtes un artiste nigérien, qui a eu a voyager aux états unis d’Amérique, où vous avez même eu à tourner certains de vos clips vidéo la bas, est ce que selon vous la culture nigérienne est connue aux états unis ?

Franchement, avec une grande désolation j’avoue qu’aux Etats Unis, la musique nigérienne ainsi que la culture nigérienne ne sont pas du tout connu. Les gens connaissent que le Niger existe en Afrique de l’Ouest, mais à part ça la musique africaine en générale ainsi que nigérienne en particulier,  ne sont pas du tout consommer aux Etats Unis d’Amérique. C’est la triste réalité.

-Qu’est-ce que la musique représente pour vous ?

La musique représente beaucoup pour moi, parce que je vis de la musique aujourd’hui. Grace à la musique, je véhicule des messages qui parlent à beaucoup de personnes, jeunes comme adultes. Quand je vois des personnes qui écoutent ma musique et qui sont heureux, alors je suis comblé.

Vous êtes aujourd’hui artiste chanteur, auteur compositeur et ceci dans plusieurs langues, du coup quelle opinion avez-vous de la culture nigérienne ?

En ce qui concerne la culture nigérienne, à mon avis les choses avancent bien, parce que si on compare aux années précédentes, on verra qu’il y’a eu de l’évolution et ça continu.

Entre temps, c’est vrai qu’il y’a beaucoup de travail encore à faire, que ça soit du côté qualité musical, ou du côté financier. On constate qu’il y’a quand même pas mal d’artistes qui se sont fait connaitre à l’international et continuent doucement de faire connaitre le Niger grâce à leur musique.

-Pouvez-vous nous dire quel est votre premier '' son'' qui vous a fait connaitre aux publics nigériens ?

Je dirais qu’il s’agit de mon premier titre intituler '' Toune Ga kay '' en langue djerma, et '' sai da gomme'' en peulh

A l’époque, on faisait la musique pour le plaisir, avec des amis, ou on faisait les ''sons'' dans nos chambre ou nos ''ghetto'' comme on le dit. On partait enregistré au CFPM, et après on donne le disque a un animateur radio, pour le faire passer.  

-On a l’habitude de vous voir en collaboration dans des clips musicaux avec d’autres artistes nigériens, que pouvez-vous nous dire sur vos collaborations ?

Merci de m’avoir posé cette question.

Effectivement, je fais pas mal de chansons en  featuring  avec des artistes nigériens, parce que Je suis un artiste assez ouvert avec les artistes dont je constate que leur style musique  convient au mien.  

- Parlez nous de votre dernier album qui sortira bientôt, comme vous l’avez annoncé sur les réseaux sociaux ?

Mon album sortira très bientôt, il se prépare avec des ingénieurs de son qui sont hautement qualifiésJ’aime prendre mon temps, et faire attention à ce que je fais en termes de qualité musical, et quand je fais une chanson, je l’écoute assez longtemps quand même avant de la faire sortir, parce que je me dis que quand je n’aime pas une chanson, il est  évident que les autres ne l’aimeront pas aussi.

-Quel est votre dernier mot à l’endroit de nos lecteurs, et aux jeunes nigériens ?

Je remercie d’abord  Actu Magazine de m’avoir donné l’occasion de faire cette interview.

Je dirais à mes frères et sœurs nigériens que nous soyons soudés, croyons en nous, en nos rêves, et battons-nous pour nos reves. Ce n’est pas facile, il est vrai, mais il faut persister, Aimons notre cher pays le Niger, aimons notre culture et optons pour la paix au Niger.

 

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