Mariama mamane : l’environnementaliste engagée

Mariama mamane : l’environnementaliste engagée

1. Présentez-vous aux internautes

Mon nom est MARIAMA MAMANE, j’ai 28ans, scouts dès mon plus jeune âge, je suis ingénieure entrepreneure en environnement spécialisée en eau et assainissement, fondatrice de la start-up jacigreen. Je suis également jeune champion de la terre des nations unies pour l’environnement pour la région Afrique de l’édition 2017.

2. Décrivez-nous votre cursus scolaire (prix, réalisations…)

J’ai fais mes études primaires à l’école primaire château 9 au quartier poudrière de Niamey, le collège soni ali ber de Niamey, et le lycée à zinder au lycée amadou kouran daga. Après avoir obtenue ma licence en biodiversité et gestion de l’environnement à l’université Abdou moumouni en 2013, j’ai été acceptée au sein de 2ie, (l’institut international d’ingénierie de l’eau et l’environnement (2ie)) pour poursuivre un ingéniorat eau et environnement.

en 2016 j’ai remporté le concours « parcours entrepreneur » que 2ie organise chaque année à l’attention d’étudiants brios porteurs de projets innovants auquel participent bons nombres de nationalités confondues inscrits au sein de 2ie. Mon projet, intitulé « jacigreen » s’attaque à un sérieux problème environnemental que connait le Niger mais aussi des pays comme le Burkina Faso où ce fléau reste non maitrisable.

J’ai également rejoint les jeunes volontaires pour l’environnement au niger. Ainsi, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la paix en 2016, j’ai euà former les jeunes de la ville de zinder sur « l’entrepreneuriat et le leadership, concepts clés pour l’atteinte des odd (objectif de développement durable) » afin de booster leur créativité et leur engagement pour le développement. Avec le projet jacigreen, j’ai remporté le prix coup de cœur du jury à la finale d’Africanrethink awards (ara) organisé par land of African business (lab) à paris en 2016. Grâce à mon profil d’environnementaliste et mes premiers pas d’entrepreneur en énergie verte/assainissement, j’ai été identifiée pour participer à la rédaction des contributions des jeunes sur les changements climatiques lors de conférence des jeunes sur les changements climatiques (cojecc) à Lomé, en marge de la cop 22 qui s’est tenue à Marrakech en 2016.

3. Il y’a une première fois en toute chose, comment s’est produit le déclic qui vous a poussé a vous lancer dans le domaine de l’environnement ?

Durant mes années universitaires à l’université Abdou Moumouni de Niamey, je me suis mise à chercher des réponses sur la pollution et l’ensablement du fleuve Niger car le fleuve Niger de mon enfance avait carrément changé et même menacé d’extinction. Après l’obtention de ma licence en 2013, je fus acceptée à l’institut international de l’eau et l’environnement (2ie) et très vite j’ai découvert que les eaux des barrages au Burkina Faso sont aussi infestées par la jacinthe d’eau tout comme le fleuve Niger. Au-delà, je me suis rendu compte que la problématique de la jacinthe d’eau concernait plusieurs autres pays, il était dans ce cas-là primordial pour moi de réfléchir et trouver une solution durable en tant qu’ingénieure du domaine. Alors comment y parvenir, j’ai alors rejoint le parcours entrepreneur que le 2ie organise chaque année à l’attention des étudiants porteurs d’idées de création d’entreprise à fort impact environnemental et social en 2016 avec mon projet jacigreen.

4. Parlez nous de votre projet jacigreen ?

Jacigreen vise la mise en place d’un mécanisme de phyto-épuration à partir de cette plante d’eau pour améliorer l’accès à l’eau potable et aussi crée un système de production d’engrais organique et d’énergie électrique.a ce stade, nous avons intégré l’incubateur 2ie où nous bénéficions d’un appui technique et managérial pour la création effective de jacigreen. En effet, nous mettons en place un pilote pour tester nos différentes solutions.

5.quelle est votre source de motivation de tous les jours ?

Comment manquer de motivation tous les jours quand je vois le combat mené par RAMATOU SALIFOU KARANTA notre mère théresa, IBRAHIM TANIMOUNE l’agitateur de conscience, KADER KANEYE le révolutionnaire de l’ilimi, AICHA MACKY KIDY la briseuse de tabou et bien d’autres…

 

7. Quel est votre model de femme leader ?

Mon modèle c’est AMINATOU DAOUDA HAINIKOYE chef du projet mata masu dubara à care-international (Niger), elle incarne la combativité des femmes nigériennes à accomplir des belles choses. Son engagement pour l’émancipation de la femme et la jeune fille au Niger est pour moi une cause noble car nous devons créer une synergie autours des femmes pour qu’elles puissent participer activement au développement de notre pays.

 

8. Quel est votre message à l’endroit de nos lecteurs ?

Le seul obstacle pour accomplir des choses c’est vous-même, il faut vous entourer des personnes qui boostent votre créativité et renforcent votre confiance en soi. Mais qui vous disent de changer de direction quand vous foncer droit au mur !

Et en plus je dirai que ça ne coute rien d’exprimer ou même tester son idée on apprend toujours de son expérience quelques que soit le résultat ! Aussi petite que soit l’idée elle peut changer le monde.